Qui n’a jamais dégainé une feuille de papier cuisson pour réussir une fournée de biscuits ou éviter la corvée de vaisselle après un gratin ? Pratique, antiadhésif, il semble cocher toutes les cases de l’ustensile parfait. Mais derrière son apparente innocuité, certaines zones d’ombre méritent d’être éclairées. Et si ce compagnon fidèle de nos fours cachait quelques secrets pas toujours très appétissants ?
Le blanchiment, une étape qui interroge
Si le papier cuisson est si blanc, ce n’est pas par hasard : il est souvent blanchi lors de sa fabrication. Or, ce processus peut générer des résidus chimiques susceptibles de migrer vers les aliments lorsqu’ils sont chauffés.
La bonne astuce : pour limiter ce risque, privilégiez le papier dit naturel, reconnaissable à sa couleur brun clair. Non seulement il est plus respectueux de l’environnement, mais il rassure aussi quant à sa composition.
Le revêtement silicone, pas si inoffensif
Autre point à connaître : pour renforcer ses propriétés antiadhésives, une partie du papier cuisson est recouverte de silicone. Si ce matériau est réputé résistant, certains experts s’interrogent encore sur ce qui peut se libérer lorsqu’il est porté à haute température, surtout en présence de matières grasses.
Le bon réflexe : si vous ne voulez pas vous poser mille questions, adoptez des alternatives durables et sans revêtement chimique, qui vous simplifieront la vie au quotidien.
Les alternatives futées pour cuisiner sereinement
Bonne nouvelle : il existe des options fiables et accessibles qui peuvent remplacer avantageusement le papier cuisson, sans sacrifier ni le goût, ni la praticité.
- L’acier inoxydable: indémodable, robuste et sûr, il permet une cuisson homogène et se nettoie facilement.
- Le verre: parfait pour les gratins et les gâteaux, il ne réagit pas avec les aliments et permet de surveiller la cuisson d’un simple coup d’œil.
- La céramique: élégante et performante, elle diffuse une chaleur douce idéale pour les plats mijotés.
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